Merci à Nutrissentiel pour cette information très pertinent aujourd’hui.
Selon plusieurs études, un déficit en vitamine D serait lié au développement de la détresse respiratoire aiguë et les taux actuels bien trop bas joueraient un rôle négatif dans ce syndrome pulmonaire.
La vitamine D diminue la libération de cytokines inflammatoires, celles-là même qui provoquent les complications respiratoires.
Une étude ci-joint de 2013 montre la corrélation entre les taux de vitamine D et les infections respiratoires virales.
Les déficiences en vitamine D sont liées à un risque accru d’infection respiratoire aigu et une supplémentation avisée démontre les effets positifs. Des études ont montré les effets des métabolites de la vitamine D sur la réponse immunitaire aux virus respiratoires.
La plupart des études en lien avec les taux de vitamine D et les infections respiratoires liées à certains virus montrent que des taux optimum diminuent l’incidence des complications et de la gravité liées à une inflammation excessive au niveau pulmonaire.
Les études montrent aussi son rôle majeur sur le renfort de l’immunité innée et adaptative. L’immunité adaptative est déployée lorsque notre système immunitaire rencontre un virus qu’il a déjà rencontré dans le passé ou une version mutée (comme la grippe par exemple).
Les études cliniques in vitro entre 2009 et 2019 révèlent que la vitamine D possède en réalité des propriétés anti-microbiennes contre les espèces bactériennes Gram – et + .
Enfin, ces études sur la vitamine D et l’immunité indiquent aussi qu’une des propriétés fondamentales de cette vitamine est de contrôler les cytokines pro-inflammatoires ( en particulier l’IL-6).
La vitamine D optimise la Phagocytose ; imaginez -vous un « pacman » qui absorbe et digère les pathogènes pour les éliminer ensuite.
Elle produit les fameux peptides antimicrobiens , les cathélicidines.
Les données disponibles suggèrent que la vitamine D joue un rôle dans le contrôle de l’inflammation dans les poumons.
Vous l’aurez compris, cette vitamine clé qui se comporte dans notre corps comme une hormone et que l’on ne retrouve suffisamment dans l’alimentation tempère l’orage cytokinique, elle est donc indispensable à ce jour…
Tout comme il est préférable de prendre le soleil un quart d’heure chaque jour aux bonnes heures, et de ne pas prendre un gros coup de soleil d’un coup, prenez la chaque jour, votre corps vous remerciera…
Catherine GODISIABOIS
PARTNER NUTRISSENTIEL
NATUROPATHE & MICRO-NUTRITIONNISTE
(Univ. de Poitiers, Robert Masson Naturopathie, Cerden, G.E.B.A.)
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3888147
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